MAGAZINE RHEMA

GUERRE, OUI...GUERRE!
Par John Miller

 

Le prélude de la venue du Roi est: « des guerres et de bruits de guerres ». Dans le livre de Matthieu 24:6 clairement nous est dit de cela. Non seulement il est donné en tant que signal les guerres et bruits de guerres, sinon aussi que les élus de Dieu seraient persécutés; et si ces jours n'étaient pas raccourcis même les élus ne resteraient debout. La Bible nous dit que dans un endroit appelé Armagedon les armées des ténèbres vont se rassembler, épaulées par les nations, et les armées de Son peuple. Quand ces derniers seront au point d'être dévorés, le Seigneur viendra avec son armée. Son pied touchera sur le mont, et quand il touchera le mont une brèche va s'ouvrir sur la terre et viendra le salut au peuple de Dieu.
Je ne sais pas si je verrai cette guerre, mais je suis sûr que si moi je ne la voit pas, mes enfants vont la voir. Nous sommes près de ce temps, et c'est pour cela que les batailles se multiplient. Le peuple de Dieu sera affligé de plus en plus. Il sera permis à l'ennemi de venir contre les élus.
Tandis que vous lisez cela vous pensez peut-être: « si j'ai des difficultés maintenant, comment je pourrais supporter à ce moment-là? »
Laissez-moi partager avec vous, lecteur, un verset de la Bible: « Gad, une troupe lui tombera dessus; et lui, il leur tombera sur les talons. »
Que pensez vous de cette bénédiction de la part de Jacob?:
Tomber sur les talons!
Asservir!
Triompher!
Détruire l'ennemi!
Selon nous lisons, la troupe ennemie asservira aussi... conquérira aussi...triomphera aussi.
Personne n'aime la défaite. Je ne sais pas combien d'entre vous avez fait la pratique d'un sport, mais nous jouons tous pour gagner. Qu'est-ce qu'ils sont tristes les supporters quand son équipe de football perd! Ses adversaires crient, se moquent avec ses chants au milieu de la rue.
David vécut des circonstances similaires. Ecoutez ce qu'il a dit: « Mes ennemis se moquent, secouent la tête et je dis; Où est mon Dieu? Pourquoi ceci m'est arrivé? »
Comment le diable profite quand nous perdons! Nous avons fait le mieux que nous puissions; nous avons donné le meilleur de nos efforts, pourtant nous avons subi une défaite. La défaite n'est pas du tout agréable.

LE FIN DETERMINE

Pendant la 2ème guerre mondiale la lutte faisait rage entre les anglais et les armées allemandes. L'Angleterre commença à être affaiblie et à perdre position. Les allemands entourèrent toutes les plages autour de Dunkerque. Trois cents mille soldats dos au canal , à quelques centaines de mètres de l'ennemi qui les entourait, n'ayant pas de possibilité d'échappement.
Un appel désespéré est sorti à tous les propriétaires d'embarcations, et les soldats furent sauvés et ramenés à la Mère Patrie. En défaite, oui, mais en remerciant d'être en vie.
Une grande défaite!
Plus d'une fois les alliés furent amenés apparemment sur les genoux, pourtant, tel que Jacob le dit à Gad; « une troupe lui tombera dessus; et lui, vaincra à la fin ».
Sarmiento (note du traducteur - président de l'Argentine 1880-1886) à dit: « les détails de la guerre sont racontés par le vainqueur. »
La guerre continua. L'Angleterre se leva de ses genoux. Aidé par les autres membres des armées alliées et des Etats-Unis, attaquèrent; à la fin les alliés triomphèrent.
L'armée qui s'était moquée, qui s'était levé avec arrogance, en disant; nous installerons un troisième millénaire, un troisième ordre mondial, perdit; les alliés triomphèrent.
Une guerre n'est pas jugée par les bataille perdues; la guerre est écrite par celui qui finalement gagna.
Peut-être vous dites: « Seigneur, je persista; je pria, j'ai eu la foi, pourtant j'ai été mis en défaite ».
Oui, la vérité et la justice peuvent subir des défaites momentanées.
De l'apprentissage laissé par Gad nous pouvons dire: « une guerre ne se mesure pas par une bataille perdue, ni par deux, mais pour la fin. »
Dieu a parlé de prendre possession de ce qu'Il nous a donné. Prendre la terre donnée en héritage. Mais, qu'est-ce que vous pensez que cela signifie? Guerre...est...guerre! Pendant une guerre il y a beaucoup de batailles et beaucoup de défaites. Pendant une guerre il y a beaucoup de crises, beaucoup de blessures, beaucoup de faim, beaucoup de soif, beaucoup de nuits sans sommeil.
Demandez à quelqu'un qui a vraiment vécu une guerre pour voir s'il partage l'attitude triomphaliste de ceux qui pensent qu'aller en guerre est comme aller à l'épicerie, je prends ce que je veux et je sors. Demandez à ce même survivant d'une guerre comment, après de semaines d'écouter le bombardement en étant caché, dans une tranchée, oublie toutes les bonnes paroles du général ou du colonel qui le faisaient crier:
On y va!, nous allons les prendre!
Allons, soldats, montrez-nous les dents!
Gruuuu!
Même pas une semaine plus tard on dit: au secours!
Qu'est-ce qui s'est passé? On n'est plus inspiré en écoutant une chanson patriotique. Non, parce que si on salue débout on risque de faire tuer. Guerre! C'est cela la guerre.
Gad vaincra à la fin. Vous allez vaincre à la fin. Et dans la victoire seront oubliées les petites défaites. Même si vous avez eu beaucoup de défaites, et l'ennemi ait gagné d'innombrables fois. Rappelez vous, celui qui gagne la dernière bataille, il gagne la guerre.
Permettez-moi de vous rappeler ce que dit Paul, 2 Corinthiens 4:7 « mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l'excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous; nous sommes affligés, persécutés, abattus »
Qu'est-ce que vous en pensez? Le missile est arrivé, mais vous n'est pas encore mort.
Lisez de nouveau...attentivement.
« dans la tribulation de toute manière, mais non pas réduits à l'étroit;
dans la perplexité, mais non pas sans ressource;
persécutés, mais non pas abandonnés;
abattus, mais ne périssant pas »
Persécuté par l'adversaire. Ceci peut abattre n'importe qui. Tandis que vous courrez pour sauver votre vie, vous regardez ver le haut et dites: « Dieu, tu es avec moi, n'est pas? Oui, je suis avec toi, mon fils ». Alors vous continuez à courir.
Est ceci peut-être une victoire?
Rappelez-vous, Gad vaincra à la fin.

UNE ATTITUDE DU COEUR

J'aimerais vous dire l'importance de l'attitude du coeur au milieu de la guerre. L'attitude face aux circonstances adverses. Dire et déclarer « Dieu l'a dit cela sera ainsi », est fondamental.
Exode 17:8-13 Nous raconte l'une de beaucoup de batailles que le peuple d'Israël eu avec ses ennemis. La bataille faisait rage, un ennemi très puissant était venu face à eux, Amalec. La lutte allait de pair. Parfois Amalec prévalait, parfois Josué. Quand Amalec prévalait, Moïse levait ses bras et la bataille tournait à l'avantage de Josué. Et successivement. Mais les bras de Moïse se fatiguaient d'être levés. Se fatiguaient de dire toujours « je vais gagner. Dieu est avec moi ».
Moïse savait que s'il restait avec les bras levés la bataille leur devenait favorable, mais se fatiguait de les maintenir. Quand il s'est fatigué, d'abord on amena une pierre pour qu'il puisse s'asseoir, mais même en ayant un solide fondement, se fatigua. Alors apparaissent en scène Aaron et Ur, prenant ses bras pour les soutenir fermement.
Frères, soeurs, prenez les bras de vos dirigeants, des vos pasteurs. Ils se fatiguent. Nous nous fatiguons. La guerre fait rage.
Epouses, prenez les bras de vos époux, parce qu'eux se fatiguent aussi. En tant que prêtres sur le foyer ils ont aussi besoin que ses bras soient soutenus. Quand la lutte est intense beaucoup de fois les épouses, loin d'éteindre le feu avec de l'eau, y jettent de l'essence. Elles disent: « donne moi la solution. Pourquoi ceci arrive?. Elles ne réalisent pas que si le prêtre du foyer baisse les bras la lutte se tourne contraire. Pendant la guerre nous devons soutenir nos bras les uns aux autres. Parce à travers de circonstances différentes, diverses personnes affrontent des batailles différentes. Tandis que les uns profitent de la victoire, d'autres subissent une défaite. Tandis que Moïse est fatigué, Aaron et Ur avaient encore des forces. Non seulement ils pouvaient tenir leurs propres bras sinon aussi les bras de Moïse. Tous les deux lui furent la gentillesse de lui apporter une roche pour s'asseoir. Le Nouveau Testament nous dit que la roche de désert était Christ.
L'un des courageux de David eu l'épée soudée à la main de tant lutter. Imaginez vous la fatigue de ces bras.
Ce n'est pas tout victoire dans la vie chrétienne. Pendant la conquête de Canaan, il y eut un peu des deux. A la victoire de Jéricho suivit une défaite. Si vous êtes aujourd'hui découragé pour la défaite, levez-vous, secouez-vous la poussière, parce que « buter n'est pas tomber » (proverbe espagnol, note du traducteur).
La victoire est nôtre. Et tel qui le dit cette chanson si connue: « donnez à Dieu la gloire, et que l'écoutent les enfers avec frayeur », Pourquoi? Parce que l'ennemi connaît la fin. Il sait que le dernier chapitre fût déjà écrit. Il sait qui gagnera la guerre et où nous irons triomphants amenant l'insigne de la croix. Alléluia!

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